L’analyse posturale

Trouver la bonne position

Venons-en aux faits ! Un vélo à la bonne taille, ça ne suffit pas : faut-il encore être bien positionné dessus pour en tirer tous les bénéfices (et ne pas souffrir pendant les 2h de balade avec les copains/copines).

Rouler dans une mauvaise position fait perdre tous les avantages à cette machine couteuse et à toutes nos heures d’entrainements.
Les compensations entrainent une perte d’énergie = c’est donc moins d’optimisation de son effort et une expérience cycliste diminuée par un inconfort notable à la longue.

C’est le vélo qui s’adapte au cycliste, et non l’inverse.

Importance d’un bon réglage

Le mouvement répétitif du pédalage implique des sollicitations importantes de la part du système musculo-squelettique et ligamentaire.
Une mauvaise biomécanique au pédalage peut être à l’origine d’un inconfort et de la création de blessure (entrainant la diminution de la pratique voire l’arrêt).

La relation du cycliste avec sa machine s’effectue par l’intermédiaire de 3 interfaces = pieds/selle/guidon => C’est autant d’interférences que de paramètres cruciaux à prendre en compte. Ainsi, la bonne position du cycliste est primordiale pour optimiser le confort et diminuer le risque de blessure.

Imaginez une seconde: un cycliste pédale avec une cadence moyenne de 80 tours de pédales par min pendant plusieurs heures => l’impact sur la biomécanique de nos articulations est enorme (en particulier sur les genoux, les hanches, les chevilles, les lombaires…).

A titre d’exemple:
– 1 h de vélo = 4800 tours de pédale
– 2h de vélo = 9600 tours de pédale
– 4h/semaine sur 1 mois = 86400 tours de pédale

Je vous laisse imaginer l’impact d’une mauvaise position pour vos articulations. De plus, au-delà de l’inconfort, ces mauvais réglages peuvent donc être à l’origine de douleurs et provoquer des blessures par la suite.